DIGITAL CARBON

Acteurs et solutions pour une transition éco-numérique

Découvrez les principales solutions numériques au service de la transition écologique et les acteurs associés.

Label Numérique Responsable

Le Label NR (Numérique Responsable) s’adresse aux entreprises qui souhaitent s’engager dans une stratégie de responsabilité numérique globale. L’obtention du label NR représente une démarche d’amélioration continue de la part de l’entreprise, qui vise à réduire l’impact écologique, économique, et social des technologies de l’information et de la communication (TIC).

 

Accessible à toutes les organisations, l’obtention du label NR est exigeante, afin de garantir la crédibilité de la démarche de responsabilité numérique de l’entreprise participante. La durée de la labellisation est de 2 à 3 ans. La loi n’oblige pas les entreprises à être labellisées NR, de même, elle ne le prévoit pas. La labellisation NR représente une démarche volontaire de la part de l’entreprise. 

 

Cette démarche fédère les équipes participantes en leur permettant de s’impliquer dans des projets responsables. En choisissant le label NR, les entreprises participantes réduisent l’impact environnemental du numérique en mettant en place une démarche de green IT (réduction énergétique, gestion des déchets électroniques, autres). L’obtention du label NR permet de sensibiliser l’écosystème interne et externe de l’entreprise sur sa transition écologique et numérique. Pour en savoir plus => Label Numérique Responsable

Bilan carbone

La réalisation d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES ou bilan GES) a pour but d’évaluer la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère issue des activités de l’entreprise.  “Sans mesure, aucune amélioration n’est possible” disait le physicien Lord Kelvin. Obligatoire ou volontaire, le bilan carbone représente la base d’une stratégie de transition écologique et numérique. Il permet en effet de mesurer sur une année complète les émissions de gaz à effet de serre générées par l’entreprise participante. 

 

La France est un des pays européens pionniers qui imposent une législation obligeant les entreprises de plus de 500 employés à effectuer des bilans carbone. La loi française va très vraisemblablement évoluer pour imposer un reporting plus complet aux grandes entreprises et élargir le Bilan GES aux TPE-PME.

 

L’entreprise qui entreprend un bilan carbone fédère ses équipes autour d’un projet commun :  mesurer, réduire et compenser son empreinte carbone. Cette fédération passe par exemple par des questionnaires à remplir par  les employés de l’entreprise afin d’évaluer l’impact de leurs trajets domiciles – bureaux. 

 

Le bilan carbone permet de mesurer les émissions de gaz à effet de serre émis par l’entreprise, dans l’optique d’une démarche de réduction et/ou de compensation carbone. De plus en plus d’entreprises partagent les résultats de leur bilan carbone auprès de leur écosystème interne et externe. 

Comment choisir son prestataire Bilan Carbone ?

Une entreprise maîtrisant déjà ses leviers stratégiques actionnables, a tendance à choisir un bureau d’études classiques ou un cabinet de conseil qui concentre davantage ses efforts sur la dimension technique du bilan carbone. De même, une entreprise qui porte un intérêt plus spécifique pour le plan d’action du bilan carbone, peut opter pour un bureau d’études classiques, un cabinet de conseil ou un « big four » qui positionne son offre essentiellement sur la dimension stratégique. 

 

Les PME et les TPE qui portent un intérêt autant sur l’aspect technique du bilan carbone que sur le plan d’action, choisissent généralement des prestataires spécialisés qui confient à une seule et même équipe la collecte des informations et l’élaboration du plan d’action, car l’un se nourrit de l’autre.

 

Les entreprises de services numériques qui génèrent une plus forte pollution numérique, sont amenées à repenser leurs usages pour réduire leurs émissions de GES. Le plan d’action du bilan carbone émet des recommandations sur l’existant. Toutefois, les besoins numériques étant en pleine croissance, ces entreprises doivent constamment assurer une cohérence entre leur stratégie de développement numérique et leur transition écologique. 

 

Les entreprises de services numériques ont besoin d’être accompagnées et conseillées après l’obtention de leurs bilans carbones, pour d’un côté mettre en place les recommandations du plan d’action, et d’un autre côté s’assurer que leur évolution numérique ne mette pas en péril leurs efforts. Cliquez ici pour en savoir plus sur les bilans carbone incluant un accompagnement spécifique pour les entreprises de services numériques. 

Prix et plateforme

Le prix d’un bilan carbone varie entre 900 et 15 000 pour une PME qui choisit un prestataire spécialisé. Le tarif dépend de l’activité de l’entreprise, de sa taille, du nombre d’employés et du périmètre de l’étude.  

Un autre élément entre en jeu dans l’établissement du prix : l’utilisation ou non par le prestataire d’une plateforme dédiée. Certains prestataires établissent des bilans carbone à l’aide d’outils de calcul en interne, d’autres mettent à disposition du client une interface via laquelle il peut entrer directement ses données. La mise à disposition de ce type de plateforme permet de gagner du temps pour le prestataire et le client, ce qui généralement justifie un tarif plus accessible. 

Analyse de cycle de vie de services numériques

L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est une méthode d’évaluation des impacts environnementaux largement reconnue. Les entreprises l’utilisent pour mesurer l’impact environnemental de leurs produits ou services. Obligatoires ou volontaires, les ACV sont de plus en plus considérées par l’entreprise pour répondre aux enjeux environnementaux, se conformer à une réglementation en vigueur, renforcer la confiance des investisseurs, ou encore pour proposer une plus-value aux clients de l’entreprise. 

 

En faisant une analyse du cycle de vie, l’entreprise peut mesurer précisément les émissions de GES générées par son produit ou son service, afin de les réduire et de compenser les émissions restantes. De cette façon, l’entreprise peut proposer à la vente des produits ou des services bas carbone. 

 

Les consommateurs étant de plus en plus soucieux d’être impliqués via leurs achats dans les émissions de GES, une tendance émerge : celle de consommer des produits et des services ayant une incidence minimum. 

 

Il est ainsi possible pour les entreprises du secteur numérique de faire l’analyse de cycle de vie de logiciels, de sites internet, de campagnes de communication, et plus largement de tous types de services ayant une forte incidence sur les émissions de GES numériques. 

Gestion responsable du parc informatique

La gestion du parc informatique consiste à gérer l’inventaire et l’évolution du matériel informatique au sein de l’entreprise. À ce titre, le gestionnaire assure l’achat de nouveaux équipements (ordinateurs, imprimantes, logiciels…), ainsi que l’installation et le paramétrage. 

 

La gestion du parc informatique est centrale pour la transition écologique de toute entreprise, plus particulièrement les entreprises de services numériques. Les émissions de GES générées par le numérique sont majoritairement attribuables à l’achat de matériels informatiques neufs, non reconditionnés. À titre d’exemple, la fabrication d’un ordinateur émet près d’une tonne de gaz à effet de serre et requiert 800 kg de matières premières. La gestion informatique a également un impact sur les usages du numérique par les collaborateurs au sein de l’entreprise. En choisissant des solutions à faible impact environnemental, la pollution générée par l’usage des collaborateurs est plus faible. 

 

La gestion responsable d’un parc informatique peut être rapide à mettre en place par l’intermédiaire d’acteurs spécialisés tels que Rzilient. Ce type de gestion présente plusieurs avantages, en plus de réduire la pollution liée aux émissions des GES du numérique, cela implique les collaborateurs de l’entreprise autour des enjeux relatifs à la transition écologique.

MOOC et formations

De plus en plus de formations relatives à l’écologie numérique sont proposées. Accessibles à tous types de profils, qu’ils soient techniques ou non, ces formations permettent d’impliquer directement les collaborateurs de l’entreprise dans la transition écologique. 

 

Pour en savoir plus sur les acteurs de formation : INR, La fresque du numérique, Green IT, Lucie, Inria

Compensation carbone

L’entreprise compense ses émissions de GES généralement après les avoir évitées, mesurées et réduites en partie. Elle cherche donc à compenser seulement ce qu’elle peut ni éviter, ni réduire, en considérant un périmètre global. Cette démarche consiste à financer des projets de stockage carbone ou de réduction d’émissions, dont l’impact contrebalance les émissions générées. Le système de mesures utilisé est celui des crédits carbone: 1 tonne de CO2 peut être compensée par 1 crédit carbone.

 

La compensation carbone représente la dernière étape d’une stratégie environnementale. Après avoir effectué un bilan carbone, l’entreprise connaît la quantité de GES qu’elle émet, et peut ainsi compenser ses émissions. Toutefois, l’intérêt pour la compensation carbone ne se limite pas aux entreprises ayant effectué un bilan carbone. 

 

La compensation des émissions de GES peut également se faire après une analyse des émissions générées par un produit ou service (ACV), ou après tout autre analyse spécifique aux postes les plus polluants de l’entreprise, telle que l’informatique pour les entreprises du secteur numérique. 

 

La compensation des émissions de GES se fait généralement en ligne. A l’issue du processus, l’entreprise reçoit un certificat sur lequel est apposé la quantité de CO2 compensée. L’affichage de la quantité compensée sur le certificat délivré peut être proposé par employé, afin de fédérer les équipes dans l’effort commun de contribution à la neutralité carbone.

Comment choisir son prestataire de compensation carbone ?

Une entreprise souhaitant compenser les émissions de GES résultant de son bilan carbone peut se tourner vers un prestataire spécialisé, ou un intermédiaire.

 

Les prestataires spécialisés offrent généralement la possibilité de faire de la compensation via leur plateforme en ligne. Les intermédiaires offrent un contact plus personnalisé à l’entreprise car ils offrent en plus de la compensation carbone, un service spécifique. Ainsi une entreprise qui compense ses émissions de GES via un opérateur, un consultant ou un courtier, s’inscrit généralement dans une offre de conseils et d’accompagnement plus global. 

 

Les entreprises de services numériques qui font ou non un bilan carbone, sont confrontées à l’augmentation continue de leur GES, faisant écho à l’augmentation croissante de leurs usages numériques.  Cette augmentation des GES liée au numérique peut être analysée, mesurée, réduite, et compensée. L’évolution numérique entre ainsi en cohérence avec la transition écologique de l’entreprise.






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